Bilan du mois de Juin

Bilan Tikalio :

– Dessins au crayon de designs produits
– Classification des différentes références produits
– Réflexions sur l’internationalisation de l’entreprise
– Bilan de la première expérience « traitement de l’eau » : le filtre UV, ça clarifie l’eau, mais ça n’enlève pas les saletés… Le chlore est plus efficace, mais fait que l’eau s’évapore beaucoup plus vite. Le bac témoin est devenu complètement trouble et bien vert… Prochain test, le même, mais en commençant avec des bacs clairs et sans algues.

Bilan personnel :

– Baisse de régime pour des raisons familiales (plus de temps consacré à ma fille, des nuits blanches pour cause de voisins bruyants, des vacances à finir de préparer…)
– La motivation est toujours au beau fixe, mais je sens qu’il me manque un peu d’organisation, de vision à moyen terme. Je vais peut être me refaire un petit planning.
– Des vacances géniales et reposantes et au retour, bonne surprise, les voisins sont partis… Yeaaah !

Bilan Com’ :

– Prise de contact avec des étudiants susceptibles d’effectuer une mission de fin d’études dans le cadre de la création de Tikalio et également avec certains diplômés qui ont une expérience qui m’intéresse.
Echange de liens et écriture d’article pour un autre blog. En parallèle, je continue à mettre des commentaires sur les autres blogs que je suis sur l’entrepreneuriat, enfin, quand je pense avoir quelque chose d’intéressant à dire. Le bilan est plutôt bon :
Capturejuin

Le blog progresse encore, ce qui signifie que les lecteurs l’apprécient. Une moyenne de 50 visites par jour, c’est tout ce que je demande pour rester motivé… Ce dernier mois a vu une moyenne de 62 visites par jour donc c’est sur la bonne voie !
Mais attention, l’été arrive ! Il parait que c’est dur dur pour les blogs pendant cette période parce qu’il y a les vacances, forcément. Pour ma part, peu importe, tant que j’avance dans le projet, j’écris sur ce blog !
Twitter @SLepoutre : 22 abonnements / 35 abonnés / 283 tweets
J’utilise maintenant Seesmic pour gérer mes comptes Twitter, facebook etc… C’est très pratique pour envoyer à plusieurs endroits en même temps, notamment. Ah et puis comme je me suis amusé à tester les fonctionnalités de listes et Twitter, je comprends maintenant comment certains peuvent suivre 5903 personnes sans devenir fous… Il suffit de créer des listes (pour ma part, il y a les listes « entrepreneurs », « écologie », « architecture », etc…) C’est un bon moyen de ne lire que ce qui nous intéresse. Du coup, je me dis que forcément, suivre 5903 personnes, c’est un peu du vent et qu’en réalité, le type n’en suit qu’une cinquantaine, maxi, comme tout être humain normalement constitué.

J’aurais voulu l’inventer : les animaux qui tondent votre pelouse

Depuis quelques années, on voit fleurir des offres de moutons ou de chèvres à louer pour tondre sa pelouse. C’est un moyen écologique et sympa de s’affranchir de la sempiternelle corvée de tondeuse du dimanche.

J’en avais brièvement parlé dans l‘article sur les golfs 100% naturels et quand on voit l’état impeccable de l’herbe dans les Cornouailles, on se dit que ce n’est pas forcément une mauvaise idée…

Dartmoor

C’est un retour aux sources qui correspond à la mouvance du moment. C’est écolo, fun et vivant. par ailleurs, plus besoin de cabanon en bois pour entreposer votre tondeuse et plus de corvée du dimanche !! En revanche, il reste la question des crottes et là, à moins d’inventer un système de sac ramasseur comme sur les chevaux de la garde royale, il faudra vivre avec, mais ce n’est pas pire qu’un chien qui va faire ses « Hum Hum » on ne sait où… on ne peut de toutes façons pas se rouler dans l’herbe impunément ! Et dans le pire des cas, vous pouvez toujours faire du papier !

Vivent les moutons !

Entrepreneuriat à la TV : Requins vs Dragons

Il y a peu de temps, j’ai appris l’existence d’une émission de TV en Angleterre qui met en scène des entrepreneurs et des Business Angels. L’objectif pour l’entrepreneur est de convaincre, avec un pitch original si possible, les BA d’investir dans son entreprise. Cette émission s’appelle Dragon’s Den (l’antre du Dragon) et en est à sa huitième saison déjà. Le concept a été repris dans de multiples pays et la version américaine, intitulée Shark Tank (l’aquarium à Requins) en est à sa deuxième saison.

Parlons un peu des points communs, qui relèvent de la confrontation entre entrepreneurs et investisseurs. Nous évoquerons ensuite les différences notables entre la version Anglaise et la version Américaine.

Fonctionnement de l’émission
L’entrepreneur dispose de quelques minutes pour présenter (dans le milieu, on dit « pitcher ») son projet et expliquer aux BA pourquoi ils doivent investir dans son entreprise. Les BA sont de vrais investisseurs et l’argent qu’ils proposent est le leur. Il s’agit de vrais investissements et donc de vrais enjeux pour les deux parties. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un BA (Business Angel), il s’agit d’une personne qui possède de l’argent (souvent suite à une réussite entrepreneuriale) et qui souhaite le réinvestir dans des jeunes entreprises. Il apporte par ailleurs souvent son expertise et son réseau, ce qui est parfois plus précieux que l’argent en lui même ! Il prend des risques car si l’entreprise meurt, il ne revoit jamais son argent. En revanche, si l’entreprise réussit, son « placement » lui rapporte en dividendes chaque année et il possède une part du capital de l’entreprise qu’il peut à terme revendre avec une plus-value.
Les entrepreneurs proposent aux dragons ou aux requins des deals du type : « Je demande un investissement de 100 000 £ en échange de 40% de mon entreprise ». Libre ensuite aux BA de renégocier les termes, mais dans tous les cas, l’entrepreneur doit obtenir tout l’argent ou repart sans rien. Enfin, il n’est pas rare que plusieurs BA s’associent pour investir dans un projet et apporter ainsi plus d’argent mais aussi plus d’expertise à l’entrepreneur.

DragonsDen

Ce qu’il ne faut pas faire en tant qu’entrepreneur
Les entrepreneurs qui sont systématiquement refoulés ont souvent une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
– Le produit n’existe pas encore. C’est juste une idée et ils demandent de l’argent pour la développer. Le risque est bien trop important et il n’y a aucune garantie pour le BA de revoir son argent.
– Le produit existe, mais il ne se vend pas. Les entrepreneurs voient leur produit tout en haut de l’affiche et pensent qu’il suffira d’un investissement marketing pour le faire connaitre et le vendre en grand nombre, sans avoir réussi à en vendre par d’autres moyens. Les BA ont besoin d’une preuve émanant du marché qui montre que le produit plait et va se vendre.
– L’entrepreneur ne connait pas ses chiffres ou ne les maîtrise pas. Cela effraie les BA qui pensent alors, à juste titre, que l’entrepreneur n’a pas les qualités de gestionnaire nécessaires pour diriger cette entreprise.

Ce qu’il faut faire en tant qu’entrepreneur
Les projets qui reçoivent très souvent un financement de la part des BA ont les caractéristiques suivantes :
– Le produit existe (même au niveau de prototype fonctionnel) et il y a déjà des commandes (voire des ventes).
– L’entreprise est nouvelle et s’est développée rapidement. Les business qui ont 8 ou 10 ans et qui ne sont toujours pas profitables ne le seront sans doute jamais.
– Le produit est soit destiné à une niche soit il contient une technologie brevetée qui pourra être cédée à une entreprise dominante.
– L’entrepreneur n’a pas dépensé trop d’argent dans le développement du produit. Les BA ont donc le sentiment que cette personne peut créer de grandes choses avec peu d’argent et donc amener un business rentable.
– Un entrepreneur passionné ou avec une forte personnalité a plus de chances de séduire les BA. De même, leur faire essayer le produit peut les convaincre que celui-ci trouvera son marché.

Pour résumer, si vous avez un produit de niche, qui existe et que vous avez déjà des commandes, ce produit est intéressant pour un investisseur. Par ailleurs, si vous êtes passionné, que vous connaissez vos chiffres et votre marché et que vous êtes crédible en tant qu’entrepreneur, vous serez intéressants pour un investisseur. Et si le produit et la personne qui est derrière sont intéressants, il n’y a pas de raison de ne pas trouver le bon BA qui vous aidera. Je pense par ailleurs que ces conseils sont évidemment valables pour les entreprises qui ne cherchent pas à lever des fonds.

SharkTank

Les différences entres UK et US
C’est là que ça devient intéressant.
– Dans la version UK, on constate qu’il y a moins de projets qui sont financés. C’est probablement dû au choix des projets par la production de l’émission, mais pas seulement. On se rend compte que certains projets soutenus pas les Requins américains n’auraient certainement pas trouvé preneur auprès des Dragons britanniques. Le BA américain semble prendre plus souvent des risques. C’est probablement aussi une conséquence du marché visé. Les USA sont un marché bien plus vaste et diversifié que le UK.
– Les BA américains sont bien plus gourmands que les BA anglais. Plutôt que de prendre des parts de 20% ou 30% dans l’entreprise, ils proposent très souvent de prendre 50% ou 51% du business. La prise de contrôle de l’entreprise semble plus en vogue chez les BA américains que chez les anglais qui restent plus dans l’investissement long terme. Ces derniers n’essaient pas de faire un coup, mais plutôt de favoriser le développement de nouvelles entreprises portées par des personnes de talent.
– Les entrepreneurs américains présentent extrêmement bien leur projet. C’est une constante chez les ricains : ils sont tellement forts dans l’art de se vendre qu’ils nous feraient gober n’importe quoi. Hors sujet : je pense que c’est un point majeur de la réussite américaine et qui est (volontairement ou pas) délaissé par beaucoup d’autres pays.

Je vous conseille vivement de regarder ces émissions sur internet. par exemple là :
Dragon’s Den (le plus instructif) : http://youtu.be/X_DE96fh5KQ
Shark Tank (le plus divertissant) : http://youtu.be/hLhyny2GLtk

L’éventualité d’une version française
Je rêverais de voir une telle émission arriver en France. Ne serait-ce que pour mettre en valeur tous ces entrepreneurs et inventeurs, mais aussi pour donner envie aux jeunes Français d’entreprendre. L’entrepreneuriat n’est certainement pas un métier comme un autre, mais il faut dire à tout le monde que c’est une voie professionnelle comme les autres. on peut en parler dès le primaire, le collège ou le lycée. Ce n’est réservé ni à des chanceux, ni à des riches, ni non plus à des rêveurs.
Il semble que l’entrepreneuriat en France soit en phase de conquête du grand public et c’est tant mieux. A quand donc une telle émission en France ? J’espère que notre aversion à parler d’argent en public ne va pas faire peur aux producteurs…
Allez, pour poser les premières pierres, il faut d’abord trouver le nom des animaux que seront les BA français… Voici donc quelques idées d »intitulés pour cette émission :
LA CAGE AUX LIONS
LE REPERE DES HYENES
LA MARE AUX CROCOS

D’autres idées ?

J’ai des idées géniales ! Vous en voulez ?

Cette semaine, en mon absence, je me fais mousser ! Y’a pas de raison ! Déjà lundi je m’imaginais blogueur hyper-planétaire, aujourd’hui, je vais vous présenter les idées que j’ai eues, que je n’ai pas développées personnellement et qui sont sorties dans le commerce (je suppose donc que ce sont de bonnes idées…). Les autres, je les garde bien au chaud…

Je tiens depuis 2006 un fichier qui s’appelle Innovations.odt (pour ceux qui voudraient pirater mon ordinateur…) dans lequel j’inscris toutes les idées farfelues ou plus sages d’innovations et/ou de business.

A ce jour, j’en ai répertorié une cinquantaine. Voici donc en avant première mondiale, les idées que j’aurais DU développer… (finalement, vu sous cette angle, la mousse retombe un peu !)

2006 : Dans le cadre d’un projet d’études porté sur la chaussure et avec 4 autres étudiants géniaux. Avant de sélectionner notre concept final (qui est une bombe, je le pense toujours), nous avions écarté :
– La chaussure 100% équitable ou 100% bio. L’année suivante a vu fleurir le succès de plusieurs marques sur ce créneau.
– La chaussure qui fait maigrir / qui raffermit les muscles. En 2010, Reebook sort la Easy Tone et Sketchers sort Shape Ups. Sur ce coup là, on était dans le bon timing, je pense.
– La chaussure personnalisable. Vous pouvez maintenant dessiner sur des chaussures ou même créer votre propre modèle de Converse avec photos, texte etc…
– Notre idée première n’est pas encore sortie et on n’a plus trop de nouvelles de l’entreprise qui nous avait racheté le brevet. Je pense toutefois que les années à venir vont nous donner raison, on voit apparaître des signes…

Converse

2007 : Je travaille mon côté innovateur en me mettant de plus en plus à l’écoute des besoins des utilisateurs autour de moi.
– Valise qui ne touche pas les jambes quand on la traîne. il en existe plusieurs de ce type aujourd’hui.
– Terrain de football en gazon synthétique réaliste (vous vous souvenez des picots et des grains de sable ?). Il semblerait que les stades de foot professionnels commencent à s’équiper. Ça progresse.
– La salade grignotage. Le packaging inclut la sauce et les croutons. Dans les rayons l’année suivante.
– Créer du contenu divertissant ou instructif en format MP3. Aujourd’hui, c’est une évidence, mais à l’époque, il n’y avait que de la musique.
– Relancer la mode des chapeaux. Plusieurs sites internet se sont lancés dans le business la même année et les jeunes portent aujourd’hui des chapeaux en tous genre… « Parce que c’est trop stylé » diront certain(e)s !

hat

2008 : De nouvelles idées, essentiellement à base d’énergie solaire. Pas encore vues dans le commerce.
– Kit toilette pour les trains, cinéma et tous les endroits où c’est sale… Tout le nécessaire dans un petit paquet discret. Il me semble avoir vu un entrepreneur proposer ça dans Dragon’s Den (voir le prochain article…).

2009 : Des idées qui prennent plus la forme de business que de produits… On sent que l’entrepreneuriat frappe à la porte !
– Site internet de mise en relation Chercheurs / Aventuriers. Vous voulez passer des vacances exaltantes dans un environnement sauvage, il y a plein de chercheurs qui ont besoin d’aide pour récolter des données sur le terrain ! Mettons-les en relation ! Un tel site internet existe déjà et il est bien mieux que ce que j’imaginais faire donc… pas de regret.
– Entreprise de conception de fontaines écolos. Tiens, voilà un projet dont j’ai récemment entendu parler… Il devrait voir le jour… avant la fin de l’année !

fountain

2010 : Énormément d’idées dues à deux facteurs principaux. Je suis sans emploi et le changement de culture provoqué par notre arrivée aux USA stimule ma créativité comme jamais !! Si vous cherchez de nouvelles idées de business, changez d’air, c’est radical.
– Idées trop récentes… Pas encore vues sur le marché !

2011 : Peu d’idées. Je me concentre sur mon projet et pour celui-ci, j’en ai des centaines, mais c’est une autre histoire.

Et vous ? Vous les notez où vos idées ?

J’aurais voulu l’inventer : le Thumbthing

Ce produit fait partie des innovations que j’adore, basées sur l’observation du genre humain et de son ingéniosité. Nous utilisons tous les jours notre cerveau ultra performant pour résoudre des petits problèmes du quotidien qui en deviennent tellement insignifiants que l’on oublie qu’ils sont là… jusqu’à ce qu’un inventeur de génie nous propose un petit produit qui nous simplifie l’existence. Il y avait le Gorillapod, basé sur l’expérience des photographes qui n’ont pas de pied (trop cher, trop encombrant) mais qui ont besoin de poser l’appareil pour prendre des photos. L’idée de départ a même donné naissance un produit bien plus complet que ce pourquoi il avait été créé car de la solution au problème sont nées de nouvelles applications (accroche aux branches d’arbre, système de niveau etc…).

Le Thumbthing est un petit objet en plastique qui tient les pages du livre pour vous. Je fais partie de ceux qui pensent que les livres ont encore de beaux jours devant eux (je sais, je suis vraiment rétro…) et cette merveille pourrait bien vous éviter des crampes aux doigts. Et comme les types ne sont pas idiots, ils en ont fait un marque page pour les moments où le livre est au repos. Simple, génial.

thumbthing

Il n’y a pas grand chose à tirer comme leçon d’innovation sur ce type de produit si ce n’est qu’il faut rester attentif tous les jours à ces petites gènes du quotidien ou aux « bricolages » que l’on invente pour y remédier. Il pourrait bien y avoir là un concept à développer commercialement.

Les produits les plus géniaux, à mon sens, sont ceux qui nous font dire : « j’aurais pu l’inventer, c’est bête comme chou » … et que personne n’a jamais pensé à inventer avant !

HS : vous croyez que si je continue cette rubrique et que mon blog devient hyper-planétaire, je serai contacté par des entreprises pour mettre en valeur leurs produits ? Parce que je fais quand même une sacrée pub aux produits que je décris, non ?!

Arches, Geysers et Ours

Non non, il ne s’agit pas d’un nouveau concept marketing ni même d’un nouveau projet de création d’entreprise… Nous prenons juste une dizaine de jours de vacances pour décompresser et s’en mettre plein les yeux. Comme nous quittons les USA à la fin de l’année, c’est maintenant ou jamais.

Direction les parcs nationaux du Grand Ouest avec au programme : Arches, Canyonlands, Grand Teton et Yellowstone… Miam miam !

Comme je suis un blogueur tout ce qu’il y a de plus amateur mais que j’aime faire croire que ce je suis un pro, j’ai rédigé quelques articles d’avance qui se publieront tout seuls (c’est beau la technologie), durant notre Road Trip. Ce sera donc comme d’habitude sauf que je ne répondrai aux commentaires qu’à mon retour.

See You Guys !