Ce produit est parfait. Il n’a jamais fait l’objet d’une grande campagne publicitaire ou d’un martelage quelconque.
Sophie la Girafe s’est imposée lentement mais sûrement grâce à une conception sans faille. Entre autres avantages, on relève que Sophie (qui porte ce nom car elle a été lancée le jour de la Sainte Sophie) est fabriquée entièrement à partir de matériaux et peintures naturelles, possède différentes zones de préhension de tailles adaptées à chaque age (pattes, cou, corps), couine lorsqu’on la presse, propose des zone de dureté différentes idéales pour faire ses dents…
Aujourd’hui, quel bébé qui naît en France ne reçoit pas une (voire deux ou trois…) Sophie La Girafe ? Il y aujourd’hui en France plus de Sophie que d’habitants ! Et les Etats-Unis commencent à être conquis eux aussi : ils vont prochainement devenir le premier marché de Sophie La Girafe.
Quelles leçons peut-on tirer de cette réussite insolente ? Pourquoi Sophie a résisté à toutes les contre-attaques des « Gros » de l’industrie du jouet ?
Sophie fait appel à 4 sens (voire 5… le goût doit être particulier…) : Ouie, toucher, odorat (caoutchouc naturel) et vue. Je fais partie de ceux qui croient qu’un produit doit faire appel à plusieurs sens et de façon naturelle. Le succès des écrans tactiles le montre bien.
Par ailleurs, lorsqu’un produit est parfait et que sa cible ne change pas de goûts, il n’y a pas grand chose à faire. D’ailleurs, le produit n’a presque pas évolué depuis son lancement en 1961, contribuant à en faire un mythe. La preuve en est que pour ses 50 ans, Sophie a été relooké par des artistes, créateurs ou entreprises célèbres pour une vente aux enchères. La consécration de la Girafe ?
Un bel exemple à suivre en tout cas.