Marketing : faire planer le mystère

Et si il fallait oublier de dire ce que fait son produit ? Et si on ne disait rien finalement ?

C’est juste une constatation : j’ai l’impression que l’on est plus facilement attiré par ce qui est mystérieux que par ce qui nous est livré tout cuit, sur un plateau. Je déduis cela de ma faible expérience twitter sur lequel je me retrouve plus souvent à cliquer sur un lien qui suit un message du type « Waouw look at that ! » que sur le lien qui suit un message comme « 10 raisons de continuer à bloguer »…

Dans un cas, ma curiosité est piquée et je ne veux pas passer à côté de quelque chose de (potentiellement) sensationnel. Dans l’autre cas, je sais à l’avance le contenu de l’article et je ne cliquerai que si je suis intéressé.

Mais je pense même que ça va plus loin. Si je ne connais pas le contenu auquel je vais avoir accès, je n’ai alors pas d’attente particulière (au pire, je me dirais que ce qui a surpris l’autre ne m’a pas séduit…). Je vais donc découvrir l’article (ou le produit) avec un regard tout neuf. Dans l’autre cas, je suis dans l’attente d’un résultat qui était décrit dans le message twitter ou dans la publicité télévisée par exemple. Mon jugement sur le produit sera donc influencé par l’idée que je m’en serait fait au préalable.

Tous les produits ne sont probablement pas à vendre de cette manière (je pense à un produit établi et connu de tous, genre Windows) mais pour les jeunes entreprises qui souhaitent faire parler d’elles de de leurs produits, un message simple et intriguant me parait tout à fait adapté, surtout sur internet où il est si facile de zapper et d’aller à la pêche aux informations si notre curiosité a été piquée. En revanche, sur une plaquette informationnelle destinée aux seniors, je ne suis pas certain que cela fonctionne !

Qu’en pensez-vous ? Mettez-vous aussi un peu de mystère dans votre communication ?

J’aurais voulu l’inventer : les LEGO

Quelle belle invention que celle de la brique LEGO ! C’est le jouet dont on se rappelle avec nostalgie et que l’on veut transmettre à ses propres enfants.

L’histoire du LEGO mérite que l’on s’y attarde un peu.
Au départ, le futur inventeur de la brique la plus connue au monde fabriquait des jouets en bois, essentiellement des autos. Il a décidé un jour d’y ajouter des décors que l’on pourrait construire soi même. Les premières briques LEGO étaient donc en bois. Il aura fallu 2 incendies consécutifs pour convaincre la petite entreprise de se passer du bois et de dire bonjour aux matières plastiques. Sans ces événements, il est fort probable que la firme n’ait jamais eu le succès qu’on lui connaît aujourd’hui !
Mais les LEGO avaient encore un problème majeur : ils ne tenaient pas bien les uns sur les autres… certaines constructions relevaient de l’équilibre ! En effet, les premières briques avaient bien les 8 petits ronds en relief sur le dessus, mais le dessous n’était que du vide. Il faudra attendre 8 ans pour que la solution apparaisse : des petits tubes (3 exactement) sont positionnés en dessous et viennent fixer parfaitement les deux briques l’une sur l’autre. Dès lors, il devient possible de les imbriquer de toutes les façons possibles et imaginables à tel point qu’il paraitrait que si vous avez 6 briques 4×2 de la même couleur, il existe alors 915 103 765 possibilités d’arrangement différents…

C’est ça toute la magie du LEGO : un produit ultra simple (même si sa conception ne le fût pas forcément) qui offre une infinité de possibilités. Et rien que pour ça, j’aurais bien voulu l’inventer la brique LEGO !

L’objet est devenu culte avec maintenant tout un ensemble de produits dérivés, du disque dur externe au parc d’attraction…

lacieLego

Jouons aux entrepreneurs – 3

Tout vendeur doit savoir saisir une bonne opportunité lorsqu’elle se présente.

Voici une histoire drôle qui illustre bien ce propos :

 

Un directeur de grand magasin vient voir son nouveau vendeur pour savoir comment s’est passée sa première journée dans le magasin.

– Plutôt pas mal, dit le vendeur avec un sourire en coin.
– Mais encore ? demande le directeur.
– Eh bien, je renseignais un client sur des hameçons et je me suis rendu compte que peut être je pourrais lui vendre un peu plus. Je lui conseille alors une ligne en fil tressé avec un bouchon haute qualité et nous allons ensuite au rayon des cannes à pêche. Je lui vends notre best seller plus une autre canne d’appoint, au cas où. Je lui propose alors un tabouret de pêche, un seau, de l’amorce et notre nouveau système de détection électronique des touches. Avant qu’il ne fasse les comptes, je lui demande où il souhaite aller pêcher. Comme il n’en a aucune idée, je lui fais part d’un lac que je connais bien. Je lui conseille aussi une barque bi-moteur car les plus beaux poissons sont au milieu du lac. Bien entendu, je lui vends une remorque pour transporter sa barque et comme sa voiture n’est pas assez puissante pour la tracter, je lui propose un SUV toutes options. Je lui apporte alors la facture totale qu’il signe et lui souhaite une bonne partie de pêche. Voilà boss, je n’ai eu qu’un client aujourd’hui, mais j’ai vendu pour 73 000 €.
– Excellent, excellent ! Et dire qu’il était venu pour des hameçons…
– Non, non, je l’ai trouvé au rayon des serviettes hygiéniques et je lui ai dit que puisque son week-end était fichu, pourquoi ne pas aller à la pêche !

Réseaux sociaux : quantité ou qualité ?

Quelle stratégie adopter sur les réseaux sociaux ? Doit-on être amis avec tout le monde ?

Depuis maintenant 5 mois que je suis actif sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, LinkedIn, Viadeo), je me pose cette question existentielle à laquelle je n’ai toujours pas de réponse. J’espère que vous pourrez m’aider.

Sur facebook, j’essaie de ne garder que les gens avec qui je suis en contact dans la vraie vie ! Je sais donc que mes messages ne se dispersent pas et je ne passe pas des heures à lire le flux des autres. Sur Twitter, je ne suis que des personnes qui publient du contenu qui m’intéresse afin là aussi de ne pas polluer mon flux et garder une relation honnête avec les autres utilisateurs. Sur LinkedIn ou Viadeo, je ne suis en contact qu’avec des personnes que je connais soit directement, soit après avoir échangé quelques emails.

J’estime donc faire du qualitatif ! C’est pratique au quotidien et ça me parait honnête vis à vis de mes contacts qui ne sont pas qu’un numéro.

Mais notre ami Guy Kawasaki et bien d’autres insistent sur le fait de planter beaucoup de graines, de faire parler de soi et de son projet, de convaincre « LonelyBoy15 » !! Sous-entendu, d’avoir un maximum de contacts en vue de communiquer au plus grand nombre. Il existe plusieurs moyens plus ou moins automatisés de faire cela sur Twitter (Tweetadder) et les autres réseaux. Par ailleurs, il existe également des solutions pour cacher le flux des personnes qui ne nous intéressent pas ou de le contourner en créant des listes / cercles / groupes (rayez les mentions inutiles). Donc au final, contrairement à ce que je pensais auparavant, on peut parfaitement suivre 32000 personnes sur twitter et lire ses flux malgré tout ! C’est juste que les types pensent innocemment que vous les suivez alors qu’en réalité, vous ne voyez jamais aucun message de cette personne… Diabolique, non ? (ouais sauf si le type en question fait la même chose avec vos messages…).

Mais faut-il jeter le sac de graines à la mer en espérant que quelques unes atteignent un rivage inconnu ?

Peut-être la distinction doit-elle se faire entre le personnel (mes comptes SLepoutre) et le professionnel (Tikalio) dont les objectifs sont à mon sens différents. Le compte perso existe pour se créer des connexions et des relations de confiance (approche qualitative), le compte pro existe essentiellement pour faire parler de ses produits (approche quantitative).

Je suis très fortement intéressé par des témoignages sur votre façon d’utiliser les réseaux sociaux ! Merci de laisser un petit commentaire pour m’aider à y voir plus clair !

J’aurais voulu l’inventer : le ramasse balle de tennis

Aucun domaine n’échappe à l’innovation. Et quand il s’agit de faire plaisir à nos petits compagnons à poils, on est prêts à acheter n’importe quoi pourvu que ce soit pratique !

Voici donc le Ramasse balle de tennis pour chiens ! Comme le chien s’en fiche que l’on ramasse sa balle, cet outil ingénieux permet aussi de la lancer (Youpiii répond le chien !). Ce produit n’est peut être pas aussi parfait que Sophie la Girafe ou aussi original que le canoë transparent, mais il comble un besoin simple : jouer avec son chien sans « s’embaver » les mains.

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Parfois, ce sont des idées toutes simples qui marchent très bien !

Au passage, j’ai pu découvrir l’éventail des ramasse balles de tennis pour les humains, vous savez, ceux qui jouent au tennis… Voici donc quelques illustrations :

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Celui-ci se retourne pour devenir un panier à hauteur d'homme... ingénieux !

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Allez HOP ! Au tableau !

Pardon d’avance aux nostalgiques des interrogations surprise ou encore aux amoureux de tableaux noirs (et je suis certain qu’ils sont nombreux à nous lire…). Pardon également aux fans de tableurs et autres tableau de bord… Nous parlons ici de tableaux d’art, oui Môssieur !

Un petit coup de pouce donc à Christophe et à sa toute jeune entreprise au nom original N335.
L’ATELIER vient d’ouvrir ses portes à double battant et je vous invite à y faire un tour, Christophe a tout préparé pour votre arrivée.

Jetez un oeil aux tout premiers tableaux exclusifs de l’atelier ici : http://www.n335.com/atelier/

Bon décollage à N335 !

Re hors-sujet : pas de « jouons aux entrepreneurs » cette semaine. De toutes façons, j’avais prévu de mettre une blague d’entrepreneur complètement nulle… pas grave, vous l’aurez la semaine prochaine ! (au passage, je vais tester l’effet « je m’auto-flagelle en annonçant une blague nulle à l’avance » et voir son influence sur la fréquentation du blog…)