Simon Sinek… I love that guy !

Simon Sinek, ethnologue et expert en leadership avait déjà fait fort avec son talk lors d’une conférence TED (voir par ici, en bas de page).

Il récidive dans cette vidéo ou il parle d’être authentique et sincère, de la confiance que l’on accorde, en tant qu’acheteur à l’avis de nos proches plus qu’à des recherches techniques approfondies, des moyens de gagner la confiance de ses clients et utilisateurs.
Le tout est comme d’habitude emballé dans une présentation de haut-vol.

C’est en anglais et sans sous-titres cette fois, mais il articule très bien et reformule ses idées plusieurs fois. Et puis ça ne fait pas de mal de travailler son anglais une fois de temps en temps 😉

Wow, dude, I love that guy !

J’aurais voulu l’inventer : le robinet de 1L

L’eau est une des ressources les plus précieuses de notre planète. A faire des fontaines, je sais que la préserver est facile quand on utilise un produit conçu à cet effet.
Les fontaines que je conçois font re-circuler l’eau et je saute au plafond lorsque j’entends encore parler de fontaines qui sont branchées sur le réseau d’eau potable (et il y en a beaucoup, croyez-moi !)

Bref, avec de petites astuces, on peut faire de grandes économies, surtout si ça concerne tout un chacun. Au robinet,vous avez peut-être un réducteur de débit, mais n’y a-t-il pas des moments où vous laissez couler l’eau, par facilité ? Ca m’arrive souvent, personnellement (et c’est le responsable de la vaisselle à la maison qui vous parle…)

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Donc un designer a pensé à un robinet qui ne délivrerait qu’un litre à la fois, permettant ainsi au consommateur de se rendre compte visuellement de la quantité d’eau utilisée. C’est particulièrement adapté pour les lavabos où on se lave les mains ou les dents, mais pourquoi pas l’adapter à la cuisine également ?!

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Cette innovation n’est pas technique, pas même commerciale ou industrielle. Elle fait partie de ces innovations éthiques et sociétales qui permettent aux utilisateurs de prendre conscience de ce qui les entoure, de les rendre moins ignorants et plus responsables. En un sens, avec mes fontaines écolos, c’est un peu le but que je me suis fixé également.

 

Jouons aux entrepreneurs – 7

Dernier numéro de la série « Jouons aux entrepreneurs ». Vous pouvez retrouver les autres épisodes ici :
– Jouons aux entrepreneurs – 1 : ma cyber auto-entreprise
– Jouons aux entrepreneurs – 2 : le bingo des réunions
– Jouons aux entrepreneurs – 3 : le vendeur ultime
– Jouons aux entrepreneurs – 4 : les jeux de gestion
– Jouons aux entrepreneurs – 5 : le poker
– Jouons aux entrepreneurs – 6 : dessins humoristiques

Sport chalet

Aujourd’hui, et pour fêter l’acquisition gratuite par moi même d’un objet publicitaire pour un magasin où je n’achète presque jamais rien, le cadre de plaque Sport Chalet, faisons un petit retour sur ces objets que j’aurais voulu inventer, certes, mais que je n’ai finalement pas tous acheté… Pourquoi donc ?

1) Le Gorillapod
Acheté et satisfait !

2) La Seedbomb
Pas acheté, ça fait partie de ces produits que l’on aime mais qu’on ne va pas chercher à acheter à tout prix. Si je tombe dessus un jour, j’en achèterai sûrement une, mais sinon, tant pis.

3) Aquasensor
Pas acheté et pour cause, je n’ai pas de piscine personnelle !

4) La glace Ben & Jerry’s
Pas de soucis, j’achète, je consomme et je stocke dans mes graisses !

5) Les lunettes Zenka
Pas acheté. Je ne me considère pas dans la cible. Pour moi, les lunettes sont avant tout utiles. De là à en avoir plusieurs paires… En revanche, ma femme en a plein, elle !

6) La toupie pomme
Acheté, quand j’étais petit, à la montagne. Depuis elle est dans ma boite à trésors…

7) La Logan
Pas achetée. Ma première voiture était récupérée via la famille et aux USA, il n’y a pas de Renault. Il n’est pas dit que je l’achèterai plus tard de toutes façons. A moins qu’ils ne sortent un modèle électrique peut être.

8 ) Le post it
Acheté il y a quelques années. Mes post-it sont aujourd’hui sur ordinateur.

9) Le canoë transparent
Pas acheté. C’est un objet design avec une fonctionnalité intéressante mais un peu trop gadget à mon goût. Je pencherais plutôt vers le Raft Pack dont je vous parlerais prochainement.

10) Le golf 100% naturel
Je ne joue pas au golf. Mais si un jour je m’y mets, je tenterais volontiers l’expérience.

11) Le Sheep Poo Paper
Of course I have some ! So cool !

12) Décathlon
Je suis client. La qualité de leurs produits est testée depuis le temps et j’aime bien la diversité de leur gamme.

13) Le thumbthing
Comme pour la seedbomb. Si je tombe dessus, je l’achèterais sans hésiter, mais en attendant, je peux m’en passer. Et puis ce genre de gadget coûte trop peu pour envisager de l’acheter sur internet sans rien d’autre.

14) Les animaux qui tondent votre pelouse
Jamais testé. Je n’ai pas de pelouse !

15) L’Ipod
J’en ai un vieux qui fait bien l’affaire. Simple et pratique, tout ce qu’on demande.

16) Sophie la Girafe
Ma fille en a une. Cadeau de naissance bien entendu !

17) Le ramasse balle de tennis
Je n’ai pas de chien. Mais même si j’en avais un, je ne l’achèterais pas. Je n’ai pas envie de me promener avec ce machin durant la promenade du chienchien…

18) Les LEGO
J’en ai plein, bien entendu. On en a même utilisé en école d’ingé pour un examen d’évaluation !

19) Le Snuggie
Acheté pour faire un cadeau, bien sûr !

20) Clean Bottle
J’en achèterai peut être le jour où je me remettrai au vélo. Ca répond à un vrai besoin selon moi.

21) Le cadre de plaque Sport Chalet
Obtenu gratuitement dans le magasin éponyme hier soir ! Installé sur ma voiture aujourd’hui même.

Au bilan, les produits qui retiennent l’attention présentent les mêmes caractéristiques qui reviennent sans arrêt :
– Produit de qualité (Décathlon, Sophie la Girafe)
– Produit surprenant (Ben & Jerry’s, toupie pomme, canoë transparent, Sheep Poo Paper, Snuggie)
– Produit simple et innovant (Gorillapod, Aquasensor, Zenka, logan, post-it, Thumbthing, Ipod, Ramasse balle de tennis, LEGO, Clean Bottle)
– Produit militant (Seedbomb, golf 100% naturel, animaux tondeurs de pelouse, cadre de plaque sport chalet)

Aux USA, les employés sont multi-taches… et souriants !

C’est un constat, dans la rue, dans les restaurants, il n’est pas rare ici de voir la même personne endosser l’habit de caissier, balayeur devant le restaurant, serveur ou encore objet publicitaire (je reviens sur ce point dans quelques instants…).

Dans la mesure où il y a rarement un contrat de travail, il n’y a pas non plus forcément de fiche de poste décrivant précisément ce que le travailleur doit faire (et pas conséquent ce qu’il n’est pas censé faire !). C’est une bonne chose dans la mesure où l’entreprise est capable de s’adapter « en direct » avec ses propres salariés et puis ils sont plus impliqués dans le fonctionnement de l’entreprise en touchant du doigt plusieurs aspects dans la même journée. Pour reprendre l’exemple du restaurant, si la clientèle se presse, M. Worker ira prendre les commandes en salle ou sera à la caisse. Lorsque les clients désertent les lieux, il passera un coup de balai dans la salle et devant le restau puis sortira dans la rue proposer des petits échantillons de nourriture aux passants ou tenir une pancarte indiquant que le restaurant est ouvert. Le plus étonnant, c’est qu’avec ce type de job où n’importe quel Français (moi y compris) serait offusqué et se sentirait comme un bouche-trou homme à tout-faire, l’Américain semble y prendre du plaisir et met du coeur à l’ouvrage.

Je ne sais pas d’où ça vient, mais d’une façon générale, les américains semblent prendre plaisir à travailler. Peut-être est-ce dû à une couverture sociale quasi inexistante ou au plaisir de pouvoir enfin rembourser la dette astronomique avec laquelle ils ont commencé leur vie active (plusieurs centaines de milliers de dollars pour certains). En tous les cas, il n’est pas rare de voir un type faire le show tout en garant des voitures sur un parking ou une caissière aller chercher un client dans la file d’à côté pour qu’il passe plus vite.

Alors bien sûr, cette flexibilité n’est possible que parce que le système du travail américain est simple et rapide, ce qui signifie également que l’on peut être viré du jour au lendemain sans motif et perdre du même coup assurance santé, retraite et l’intégralité de ses revenus. Pas étonnant que certains perdent tout en l’espace de quelques mois (maison, famille, compte en banque, soins…), ce qui est impensable en France.

Il y a donc clairement du bon dans la manière américaine d’aborder le travail, notamment dans l’implication des salariés à la vie de l’entreprise et dans la flexibilité. Il y a de quoi s’inspirer mais surtout pas copier. On a beaucoup d’avantages dans notre système du travail français et il faut les conserver. Simplement, si on pouvait moins faire la tronche en allant au boulot, ce serait pas mal, non ? Les entrepreneurs (et les TPE où les employés se doivent d’être polyvalents) peuvent avoir un rôle à jouer pour montrer que bosser, ça peut aussi être cool et un plaisir de tous les jours.

J’aurais voulu l’inventer : le cadre de plaque Sport Chalet

Aux USA, les plaques d’immatriculation ont besoin d’un cadre pour les tenir. Évidemment, au pays du marketing, les vendeurs de voitures ont vite fait d’accoler leur marque à ce cadre. Cependant, certains préfèrent acheter des cadres personnalisés : avec des palmiers ou recouverts de faux diamants ou encore aux couleurs des Lakers.

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C’est sur ce marché que Sport Chalet, une enseigne de magasins de sport a fait un joli coup. Dans chaque magasin Sport Chalet, vous pouvez emmener gratuitement un cadre de plaque avec l’inscription « I’d rather be XXX » , XXX étant le nom de votre sport favori. Quelques exemples :
– I’d rather be surfing (je préfèrerais être en train de surfer)
– I’d rather be cycling (je préfèrerais être en train de faire du vélo)
– I’d rather be hiking (je préfèrerais être en train de randonner)
– I’d rather be skating (je préfèrerais être en train de faire du skate)…
… vous saisissez le concept. Bien évidemment, Sport Chalet apparait également sur le cadre.

sportchalet

Pourquoi ce produit est-il génial ?

Tout d’abord, il est gratuit et tout le monde peut l’utiliser. L’enseigne ratisse large, comme l’est sa clientèle.
Ensuite, cet objet publicitaire tout simple n’est pas directement lié au métier de Sport Chalet. A Priori rien ne prédestine une enseigne de matériel de sport à lancer un produit automobile. Or, c’est un carton, et pas seulement parce que les sportifs clients de Sport Chalet possèdent également une voiture mais surtout parce que le message délivré par leur voiture est clair : je suis sportif avant tout et vivement que j’arrive à la plage / à la montagne / au skate park (rayez les mentions inutiles). C’est le contrepied de la voiture : « je suis en train de conduire, mais je préfèrerais être en train de pratiquer mon sport favori »…
Enfin il est communautaire. Les autres automobilistes avec une plaque « Nissan of Santa Monica » vont vouloir eux aussi afficher leur appartenance à une tribu sportive et changer leur cadre de plaque ringard.

Je vous laisse, je vais chez Sport Chalet me procurer le cadre « I’d rather be starting Up my company » !

Et vous, avez-vous pensé à toucher vos prospects dans un domaine qui n’est pas le vôtre mais où vos valeurs ont du sens ? Avez-vous d’autres exemples de telles pratiques marketing ?

Jouons aux entrepreneurs – 6

Deux images humoristiques aujourd’hui.

Voici d’abord une des raisons qui nous pousse à envisager la création d’entreprise (et qui justifie peut être qu’une majorité de la population envisage un jour de monter sa boite même si peu le feront au final).

machineacafe

Et voici une bonne illustration de la gestion des besoins clients.

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La demande n’est pas le besoin et le suivi de projet, ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air !