La 3D pour tous avec Sketchup

La 3D est devenue incontournable lorsqu’il s’agit de présenter un visuel produit à un client. Elle dégage une image de sérieux et plus professionnelle qu’une simple illustration 2D ou un plan Autocad… Voici quelques bons conseils pour débuter avec Sketchup, tout en douceur.

1) Tout le monde n’est pas infographiste (ou ingénieur) !

En effet, même si les films d’animation sont toujours plus bluffants de réalisme et de précision, faire de la 3D aussi réaliste nécessite toujours plusieurs années de formation et l’acquisition de logiciels professionnels tels que Maya ou 3DSMax.
Dans un premier temps, une représentation plus fonctionnelle suffira amplement. Mais même là, les solutions actuelles reposent essentiellement sur les logiciels de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) tels que Solidworks ou encore Catia. Ces logiciels, en dehors de leur coût prohibitif, partent du postulat que vous êtes ingénieur et que les termes de chanfrein, bossage, extrusion et mouvement glissière n’ont pas de secret pour vous. Ils sont essentiellement destinés à la conception d’objets mécaniques complexes et permettent d’imposer des contraintes entre les différents éléments, par exemple.
Enfin, si vous avez besoin de créer une représentation 3D d’un produit simple (une chaussette, un meuble, une maison ou … une fontaine) et que vous n’y connaissez rien aux logiciels précédemment cités (comme la plupart des gens, quoi !), je vous conseille de regarder du côté de Google Sketchup.

meuble

2) C’est quoi Sketchup ?

C’est un outil initialement développé par google pour intégrer des vues 3D des bâtiments dans google earth. Le logiciel excelle donc dans l’utilisation de formes simples : cercles / cubes /polygones etc… et en les combinant, on peut à peu près faire n’importe quoi ! L’utilisation est très simple et (avouons-le) 100 fois plus intuitive que celle des logiciels de CAO. Vous voulez un cube ? Tracez un carré et tapez ses dimensions au clavier. Puis cliquez sur le carré et « tirez-le » vers le haut. Tapez la hauteur et c’est dans la poche ! Aucun terme technique, aucun calcul. Le logiciel est gratuit et il existe plein de tutoriels très bien faits pour en apprendre les bases. Je ne connais pas encore toutes les fonctions, mais je suppose qu’en les maitrisant bien, on peut créer des objets en quelques minutes seulement. On ressort ensuite avec une image que l’on peut retoucher ou intégrer dans ses documents commerciaux.

velo

3) Comment ça marche ?

– On démarre par la partie la plus grossière du produit. Pour une table, on commence par dessiner le plateau. Puis on lui donne de la profondeur. Sur une des faces, on trace alors le contour des pieds puis on leur donne forme et hop ! Une table !! Faire la même chose en partant d’un pied aurait été bien plus compliqué.
– Ensuite, on rajoute les autres éléments. On peut alors créer un vase ou une TV à mettre sur la table, de la même façon. Pour les objets de la vie courante, on peu chercher du côté de la base de données Sketchup, sur internet, où des milliers de modèles tout prêts vous attendent !
– Enfin, on applique des textures (bois, cailloux, métal etc… des centaines de possibilités) et on a notre objet en 3D.
– On choisis sa vue et on sauvegarde l’image en format .jpg, par exemple. On peut également créer des vidéos qui changent de points de vues, pour faire le tour de l’objet, par exemple.

Bassin rempli d'eau

4) OK, je m’y mets !

Bonne décision ! Prévoyez quelques heures d’entrainement avant d’attaquer votre projet.
Pour télécharger et installer Sketchup, suivez ce lien : http://sketchup.google.com/intl/fr/

Et voilà quelques tutoriels très bien faits : 
http://www.formation-sketchup.fr/Tutoriel-Cours-SketchUp.html

http://www.graphfr.com/tutoriaux/PREMIERE-APPROCHE-GOOGLE-SKETCHUP_423.aspx
http://sketchup.google.com/intl/fr/training/videos.html (en anglais)

Pour finir, quelques exemples d’objets créés sur Sketchup (pas par moi…) pour vous donner une petite idée des possibilités de la bête :

exterieurintérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

eolienneordi

J’aurais voulu l’inventer : Bead Bath

Comment fait-on un bain marie ? Avec de l’eau, bien entendu… d’ailleurs, on appelle ça un bain, non ? Oui, sauf que l’on peut aussi plonger dans une piscine à balles…

Le bain marie, au delà de son utilisation occasionnelle en cuisine, est un élément quotidien de bon nombre de labos partout dans le monde. Il permet de garder un échantillon ou une solution à une température précise durant un temps déterminé. Par exemple, 65°C pendant 3 jours ou encore 0°C pendant 4 heures.

La société Lab Armor a innové dans le domaine des bains marie (je sais, vous non plus vous ne l’aviez pas vu venir, hein ?) en proposant une solution sans eau, à base de perles métalliques qui conservent la chaleur. Les avantages sont multiples : plus besoin de surveiller le niveau d’eau (évaporation), plus de soucis de prolifération microbienne dans l’eau, économies d’eau sur le long terme, possibilité de tenir les éprouvettes à la verticale, en biais etc… et potentiellement possibilité de dépasser les limites physiques de l’eau liquide (T<0°C ou T>100°C) sous une pression atmosphérique.

Image de prévisualisation YouTube

 

La leçon d’innovation du Professeur Poupoutre :

– Comme souvent, l’idée est totalement « out of the box ». Il faut une bonne dose de créativité pour réinventer le bain-marie (ou la roue ou le fil à couper le beurre). Une technique de créativité qui pourrait être à l’origine de cette idée est d’oublier la solution existante. Dans le cas présent, la question à se poser est : comment faire un bain marie lorsque l’on n’a pas d’eau ?
De même, si vous travaillez dans le domaine des réfrigérateurs, vous pourriez vous demander comment refroidir des aliments sans électricité ? etc… vous avez compris le principe.

– L’idée brillante qui permet de remplacer une solution existante ne suffit pas toujours à faire le succès d’une innovation. En effet, le client va comparer ce qu’il utilise aujourd’hui et votre innovation. Aussi beau et fonctionnel soit-il, votre produit aura un inconvénient de taille : il est nouveau ! Pour faire accepter ce changement dans les habitudes du client, il faut que votre produit propose plus que celui qu’il remplace. Ici, une simplification de l’utilisation (plus besoin de supports), une meilleure hygiène etc…

– Il y a toujours de la place pour innover, même là où on ne l’imagine pas, même là où il y a une concurrence féroce.

Blog 0 – Fontaines 1…

Simple message pour vous signaler que ce blog va passer de 3 articles par semaine à 2 articles.

Le blog sur les fontaines me prend du temps et une fois opérationnel, j’essaierai d’y écrire un article par semaine. Par conséquent, j’en retire un ici.

D’autre part, peut-être ressentez-vous une petite baisse de qualité dans mes articles. J’ai épuisé les idées de départ sur l’entrepreneuriat et je blogue souvent à la dernière minute, ce qui n’est pas idéal. Je vais garder les petites leçons d’innovation de la rubrique « j’aurais voulu l’inventer » (ça, j’en ai encore plein en stock !) et écrire un deuxième article sur ma création en cours. En ce moment, par exemple, je travaille beaucoup sur Sketchup et sur mon blog de fontaines et il y a matière à vous donner des infos intéressantes sur ces sujets alors je ne vais pas me priver !

A mardi !

Marketing en ligne pour les marchés étrangers (article invité)

Dan Aldulescu est chargé marketing chez Lingo24, une société de traduction basée au Royaume Uni. Il m’a juste envoyé un email demandant si je pouvais publier un article en son nom sur mon blog. Comme l’article est bien écrit et rentre tout à fait dans ma ligne éditoriale, je le partage avec vous. Il a déjà été publié sous une forme similaire il y a 1 an et demi sur le blog blog-web-marketing.fr mais peu importe, les infos restent pertinentes.

Je te laisse la parole Dan !

Marketing en ligne pour les marchés étrangers

Pour les anglais et les américains il peut sembler bizarre que tout le monde ne parle pas leur langue.
En effet, seuls 25% de la population mondiale parlent l’anglais et plus de 90% de ce pourcentage ont
appris l’anglais comme langue seconde. Cela peut représenter une opportunité de développement
importante pour les PME qui veulent se lancer sur le marché international. En effet, en misant sur
l’Internet non anglophone, l’entreprise peut attirer, sans dilapider son budget marketing, de nouveaux
clients étrangers, prêts à démarrer une relation commerciale mutuellement profitable.

Mais il convient de travailler un peu pour parvenir à négocier avec les prospects et les convaincre
que votre entreprise leur fait une offre parfaitement adaptée à leurs besoins. Premièrement, il faut
gagner leur confiance. Pour cela, un élément important est de parler leur langue. Même en matière de
marketing en ligne, c’est un aspect très important parce que plus de 50% des recherches sur Google
sont effectuées dans une autre langue que l’anglais. De plus, d’après « Common Sense Advisory, 85%
des prospects en ligne cherchent des informations dans leur propre langue dès lors qu’ils prennent
conscience d’un besoin d’achat. Parler la langue de ses prospects est donc le premier atout qui permet
de gagner leur confiance.

Attirer les prospects du marché étranger

Bien sûr, les techniques classiques d’optimisation pour les moteurs de recherche, adaptées localement,
comme l’hébergement du site sur un serveur basé dans le pays cible, la recherche des mots clés
correspondants aux tendances de recherches des internautes locaux, la construction de liens ou
l’inscription du site sur des répertoires professionnels, restent encore indispensables. Il faut être très
attentif aussi à un autre élément : le contenu du site.

En tant qu’entreprise de e-commerce, votre principal outil de vente doit être le site web. Pour optimiser
la force de vente de votre site dans le pays ciblé, il faut donc le rendre visible sur les moteurs locaux.
Afin d’arriver à une visibilité optimale qui vous attirera du trafic, et implicitement des ventes, il faut se
concentrer sur le contenu. C’est l’élément qu’un prospect cherche, qui suscite son intérêt et qui peut
le convaincre qu’il est arrivé au bon endroit où il trouvera le produit ou le service qui fait l’objet de son
besoin.

Souvent, les différences culturelles entre le pays d’origine de l’entreprise et le pays cible sont si grandes
qu’une traduction du contenu du site ne suffira pas. Le contenu devra refléter non seulement la langue,
mais aussi les particularités culturelles de la cible. Parfois, il faut même intervenir au niveau des noms
des produits. Par exemple si on s’adresse au marché européen il faut savoir que les prospects préfèrent
les produits avec des noms plus techniques, alors que les américains sont plus réceptifs à des noms
accrocheurs, avec des mots qui expriment une attitude, une qualité.

La localisation des termes clés

La traduction littérale des termes n’est jamais recommandée lors d’une démarche de marketing en
ligne. Même si le transfert de sens se fait à 100%, le terme traduit peut ne pas refléter les tendances de

recherche de votre cible et donc ne pas être le meilleur à utiliser pour l’optimisation de votre contenu.
Pour identifier les meilleurs termes, utilisez les outils de recherche de termes clés qui se trouvent sur
l’internet. Google met à la disposition de ses utilisateurs de tels outils, mais ceux-ci vous donnent des
solutions conformément aux résultats des recherches de Google. Cet aspect n’est pas pertinent pour
votre démarche si vous voulez aller au-delà de ce moteur. Ne pas miser uniquement sur Google lors de
la mise en place de votre stratégie marketing en ligne pour un pays étranger peut être une bonne idée.
Beaucoup des pays ont en effet des moteurs de recherche locaux très populaires. Prenez par exemple
la République Tchèque, où le moteur le plus populaire est Seznam, ou la Russie, où les utilisateurs
préfèrent Yandex.

Dés que ces détails sont mis en place, le travail n’est pas fini pour autant. Il faut toujours maintenir votre
site à la pointe des tendances. Suivez les tendances de recherche de vos cibles et adaptez-vous. Créez
aussi constamment de nouveaux contenus et distribuez-les par l’intermédiaire des médias en ligne. C’est
important pour votre notoriété et pour celle de l’entreprise sur le marché local, ainsi que pour votre
positionnement sur les moteurs de recherche.

Article par Dan Aldulescu, chargé marketing chez l’agence de traduction Lingo24.

100ème article – J’aurais voulu l’inventer : Le Blog

Quoi de plus logique que de consacrer cet article n° 100 (oui, déjà !) aux blogs ?

Il y a deux ans, je n’y connaissais rien et comme beaucoup, j’imaginais que les blogs étaient forcément pleins de photos de chats et de gifs animés, qu’ils racontaient forcément la vie intime d’une personne et qu’il fallait ÊtrE cApaBLe de COmpReNdrE CeTtE EcRItuRe BizaRRe… et illisible. Puis déménageant à l’autre bout du monde, on s’y est mis (ma femme et moi). Et en fait, c’est plutôt cool, et des deux côtés du miroir.

Le lecteur y trouve de l’information ou du divertissement, avec une touche personnelle et sans retenue. Il n’y a pas de relecteur qui va décider si le contenu est acceptable ou non comme dans un journal. Par ailleurs, un blog parle d’une thématique précise qui nous intéresse. On sait qu’en y revenant régulièrement on y trouvera du contenu que l’on apprécie. Je ne sais pas pour vous, mais je suis quelques blogs pour lesquels je trépigne d’impatience à l’idée de lire un nouvel article. Je ne ressens généralement pas cela avant de lire un journal.

Le rédacteur, lui, y trouve un espace pour s’exprimer, donner son opinion et ouvrir la discussion. Le blog est aussi très flatteur pour l’égo. Voir que le contenu que l’on rédige plait et que des gens nous lisent  remonte l’estime de soi. En période de création d’entreprise, c’est un petit coup de boost à chaque fois que l’on va voir ses statistiques de visites 🙂 ! Enfin, le blog permet de prendre du recul. Poser sa pensée par écrit oblige à la clarifier dans son esprit, à trouver la bonne formulation. On essaie de synthétiser, de paraphraser ou encore de convaincre. C’est finalement un bon exercice. Bien entendu, il faut que la thématique nous intéresse. Si le rédacteur s’engage dans un créneau qui n’est pas son dada, il perd le plaisir d’écrire, se lasse et le lecteur s’en rend vite compte.

Qu’il soit personnel, professionnel ou un peu des deux, le blog est donc un formidable outil d’expression et d’information (ou parfois de divertissement) et c’est à la portée de tous, gratuit et addictif. Et puis il y a la blogosphère… tous ces autres blogs que le blogueur consulte et conseille dans sa « blogroll » (je vous invite à consulter la mienne, là, dans la colonne à gauche !) et dont les auteurs visitent le sien. On se retrouve ici ou là et sans se connaitre, on crée des liens, juste parce que l’on est intéressés par les mêmes choses.

Alors que mon blog « pro » sur les fontaines va bientôt sortir de l’eau, je constate que vraiment, aujourd’hui plus que jamais, j’aurais bien aimer l’inventer… le blog.

Bilan du mois d’aout

Après un petit moment de flottement dû à une certaine incertitude (on ne peut pas toujours être à fond…), j’ai repris le boulot.

Ces deniers temps, je travaille sur deux axes :

– des visualisations 3D de mes produits pour pouvoir créer ensuite des documents à diffuser (plaquette, présentation, page internet etc…). l’objectif est bien sûr de pouvoir rapidement avoir un premier retour client sur ces produits. Les clients sont-ils intéressés ? Quelles sont leurs remarques ou améliorations ? Combien sont-ils prêts à payer pour ces fontaines ? Toutes ces questions doivent trouver des réponses avant de se lancer dans la rédaction d’un business plan.

– le blog tikalio qui parlera de … fontaines, bien entendu ! Il n’existe pour ainsi dire rien sur les fontaine sur la toile, tant en Anglais qu’en Français. Il y a pourtant des milliers de personnes qui travaillent directement dans ce secteur. Et indirectement, beaucoup plus encore. Ce blog sera l’autre facette de l’étude de marché : une vitrine permettant de mesurer la possibilité de trouver des clients via internet. Visant une clientèle internationale, il sera en anglais, mais je me pose la question de le faire en Français également… Cela demande du travail supplémentaire, mais tout mon réseau ou presque parle français alors il serait peut être judicieux d’en profiter.
Je vous tiendrais au courant de sa prochaine ouverture.

En parallèle, j’ai mis en place la veille sur les fontaines qui se résume à 2 ou3 comptes Twitter à suivre, la visites des sites des principaux concurrents et surtout Google Alert. Je ne connaissais pas avant de tomber sur un article qui disait qu’une bonne partie des PME françaises se contentait de google alert pour savoir ce qui se dit sur internet à leur sujet… Et c’est assez puissant comme outil : cela permet de recevoir tous les jours les nouveaux articles/pages/blogs/vidéos recensés par google sur internet. Je reçois donc les dépêches régionales sur la rénovation de la source de Trifouillis les Petzouilles par l’association des anciens combattants tout comme je reçois des articles très documentés sur le fonctionnement la la plus grande fontaine du monde, à Dubai.
Je tâche de partager ces infos via le compte twitter @Tikalio (pour les news pro sur les fontaines) et sur la page facebook de Tikalio (pour les sujets plus légers, les gags ou les shows aquatiques). N’hésitez pas à les visiter et à les suivre si ils vous plaisent !

Enfin, 6 mois après avoir lancé le blog et le projet, les contacts se font de plus en plus nombreux et c’est intéressant de pouvoir partager sur le projet, avoir des points de vue extérieurs et (qui sait ?) un associé potentiel.

Au niveau du blog, voilà les stats de ce mois d’aout, sensiblement pareil que le mois de Juillet avec une nette tendance à la hausse au retour des vacances 😉 !

aout2011

Et voici mes indicateurs préférés. Suite aux remarques du mois dernier, j’ai changé mon indicateur de performance (si on peut appeler ça comme ça !) pour retenir le temps global passé sur le blog. Ca englobe donc ceux qui viennent lire les articles un par un (et qui font donc monter le taux de rebond) et ceux qui viennent une fois de temps en temps lire plein d’articles et qui font baisser le nombre de visites. Et après tout, un blog ça sert à donner de l’info alors si les gens passent du temps ici, c’est qu’ils trouvent de l’info qui les intéresse.

Blogaout2011

Twitteraout2011